une étude de sciences sociales avec les moyens du design

A new field of study and topic that change each year.

Students work in small groups and conduct a ‘flash’ empirical study.

5 days of workshops and fieldwork.

Formulate a research problem, devise original methodologies, carry out an investigation by collecting empirical data, analyse it and present it.

Inclusion·s singulière·s #0


NOTRE DÉFINITION

Espaces définis comme donnant les moyens à chaque citoyen·ne de participer, partager, contribuer à la vie commune du lieu. De s’inclure dans un tout.

ABTRACT

Pendant deux semaines nous nous sommes penché.es sur le concept d’inclusion au sein du plateau de Saclay. Nous avons établi un lien avec la notion de sociabilisation pour construire notre axe de recherche : observation des lieux de sociabilisation dessinés par le plan d’urbanisme et confrontation avec ceux utilisés par les usager·ères du plateau. Après une première approche du terrain nous nous sommes focalisé·es sur deux lieux extérieurs : le jardin de Télécom et la place Marguerite Perey. Ces deux espaces sont
ceux décrits par les personnes interviewées comme étant ceux qu’iels fréquentent en majorité en dehors des bâtiments de leurs écoles respectives.
Notre méthodologie de travail se base sur une confrontation de données sensibles (interviews semi-dirigées) à des données davantage techniques (interprétations de données quantitatives). Nous sommes parti·es du global et avons procédé par étapes en venant questionner notre hypothèse de manière plus précise à chaque fois.
Au regard des interviews nous avons pu extraire l’idée d’une non-inclusion due à un entre-soi causé par le regroupement d’écoles considérées comme des lieux de formation des élites, dans le domaine de l’ingénierie. Nous avons pu extraire des interviews l’importance d’une histoire commune à créer pour une inclusion au plateau. L’interprétation des données quantitatives relatives aux infrastructures pointe la nécessité d’offrir des lieux et des moyens de communication entre les écoles pour favoriser cette création d’habitudes. Nous avons aussi pu remarquer pendant notre enquête que solitude ne rime pas avec exclusion. Vouloir être seul·e ne veut pas dire que l’on n’est pas inclus, mais qu’il
existe différentes formes d’inclusion. De ce postulat, nous avons marqué l’importance d’extraire les infrastructures des lieux privatifs vers l’extérieur.
Ces premiers résultats ont fait émerger l’idée qu’une inclusion pouvait aussi se jouer de manière passive et pas seulement par des actions. Notamment par la tradition et la
transmission d’habitudes même au sein d’un territoire d’innovation.